Pour les véritables explorateurs sonores, ceux qui aiment sculpter chaque nuance, chaque grain de reverb, la Dark Star se révèle rapidement limitante. Ses "modes" sont des autoroutes avec peu de sorties, et l'interaction avec le son brut manque de la finesse qu'on attendrait d'un outil censé inspirer la créativité. Elle offre une esthétique sonore certes unique à OBNE, mais cette unicité devient vite une prison pour l'expérimentation personnelle.
En somme, la Dark Star n'est pas une étoile brillante qui illumine de nouvelles voies. C'est plutôt une lampe de chevet pour ceux qui, fatigués de chercher l'obscurité, se contentent de la pénombre préfabriquée. Si vous cherchez une pédale pour vous pousser dans vos retranchements créatifs, pour vous forcer à penser différemment, passez votre chemin. La Dark Star est peut-être une bonne option pour ajouter une couche d'ambiance à un morceau déjà bien structuré, ou pour des musiciens en quête de solutions rapides. Mais pour ceux qui croient que la créativité est un chemin semé d'embûches et de découvertes personnelles, elle se révèle être, au final, une fausse promesse.